Formation Comment devenir commissaire-priseur

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Le commissaire-priseur est un officier public et ministériel nommé par le garde-des-sceaux. Il s’attelle à procéder aux inventaires, aux prisées et aux ventes en enchères de biens mobiliers, pour le compte de la Justice dans le cadre de procédures juridiques ou pour le compte d’un particulier. Professionnel compétent dans les domaines du droit et de l’histoire de l’art, il mobilise aussi bien des compétences techniques et relationnelles que des connaissances juridiques et artistiques.

Quel est le rôle d’un commissaire-priseur ?

Le métier de commissaire-priseur revêt deux aspects. L’un concerne une activité libre destinée à prendre en charge l’inventaire, l’estimation et la vente de biens mobiliers, dont la démarche a été impulsée par un particulier. Le commissaire-priseur va alors conseiller et mettre en œuvre diverses actions visant la valorisation des biens des particuliers et la possibilité pour ces derniers d’en tirer le meilleur parti.

L’autre aspect du métier est d’ordre judiciaire. En effet, sous le statut d’officier ministériel répondant à une mission d’intérêt public, le commissaire-priseur judiciaire va procéder aux expertises, aux prisées et aux ventes judiciaires des meubles et effets mobiliers corporels. Ces procédures sont généralement les conséquences d’une liquidation de société, de saisies ou encore de faillites. Il peut par ailleurs assister le juge commis pour effectuer des procédures de rétablissement professionnel et également revêtir le rôle de liquidateur dans le cadre des procédures de liquidation judiciaire.

Quelles sont les qualités requises pour devenir commissaire-priseur ?

Pour devenir commissaire-priseur, il est nécessaire de mobiliser des compétences et des qualités spécifiques, dont la plupart s’acquièrent au cours de la formation et tout au long de sa carrière professionnelle. Ainsi, en plus d’être doté de qualités relationnelles, il est indispensable d’être un bon communicant, non seulement auprès des professionnels partenaires, des potentiels acquéreurs et des vendeurs, mais également auprès de l’assemblée lors des ventes aux enchères publiques. Dans ce sens, une certaine prestance facilite le déroulement de ces séances de même qu’une excellente présentation est requise pour être à la hauteur de la mission qui lui incombe. Capacité d’écoute et bienveillance permettent par ailleurs d’assurer une relation et un service de qualité. Le commissaire-priseur agit bien entendu dans l’intérêt général et public lorsqu’il intervient dans le cadre judiciaire et dans l’intérêt de ses clients lorsqu’il s’agit d’une demande de leur part. Ainsi, les actions qu’il mettra en œuvre répondront à une conduite déontologique, juste et rigoureuse.

Outre ces qualités, les commissaires-priseurs mobilisent au quotidien de nombreuses compétences techniques et réalisent leurs missions grâce à une grande connaissance de l’art, combinée à de nombreux savoirs d’ordre juridique ou encore méthodologique. Ainsi, ils maîtrisent entre autres les formalités et les procédures inhérentes à leurs activités (expertises, estimations, ventes, constitution d’un catalogue, promotion de la vente aux enchères, restitution des biens, actes divers, etc.) en termes d’organisation et de droit et mettent à profit leurs fines connaissances des objets d’arts pour pouvoir les priser et les enchérir à un prix intéressant.

Quelles études pour devenir commissaire-priseur ?

Étant donné la double compétence du commissaire-priseur, le parcours d’étude pour y parvenir doit comprendre un cursus en Université ou au sein d’une école mêlant histoire de l’art et droit. Ainsi, il faudra être titulaire d’un diplôme national de Licence – niveau bac+2 accepté pour l’un ou l’autre des domaines – en droit et en histoire de l’art (ou arts appliqués, en archéologie, en arts plastiques) ; conditions obligatoires pour accéder à l’Examen d’accès au stage de commissaire-priseur. La limite pour passer cet Examen est au nombre de trois. En cas de réussite, il sera possible de réaliser un stage professionnel rémunéré de 24 mois complété par une formation théorique, dispensée sous la forme de cours conjointement organisée par le Conseil des Ventes Volontaires (CVV), la Chambre nationale des commissaires-priseurs-judiciaires (CNCPJ) et le Conseil national des Courtiers de marchandises assermentés. Au terme de cette période d’apprentissage, les stagiaires se verront remettre un certificat de bon accomplissement du stage ; certificat qui leur permettra de recevoir l’habilitation nécessaire pour diriger des ventes volontaires. Dans le but d’accomplir des missions relatives aux procédures de ventes judiciaires, il sera indispensable de passer avec succès l’Examen d’aptitude à la profession de commissaire-priseur judiciaire.

Il est à noter que la profession évolue et tend à être remplacée par le métier de commissaire de justice, résultant de la fusion des métiers de commissaires-priseurs et d’huissiers de justice. D’ici au 1er juillet 2026, les diplômés commissaires-priseurs devront suivre une formation spécifique pour continuer à exercer.

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