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Quelles sont les qualités requises pour devenir généalogiste ?
Le métier de généalogiste demande avant tout de la patience et de la persévérance. En effet, les recherches de lien de parenté peuvent être longues et fastidieuses, il est donc important de ne jamais se décourager et de faire preuve de ténacité. C’est pourquoi les généalogistes sont souvent des passionnés qui aiment autant l’Histoire que la petite histoire, beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs effectué des recherches poussées sur leur propre famille avant de se lancer. Aimer enquêter est bien sûr une condition sine qua none pour devenir généalogiste : une grande curiosité est indispensable pour parvenir à reconstituer l’arbre généalogique d’une personne. Méthodique et rigoureux, le généalogiste, à l’instar d’un journaliste, doit savoir trier les informations et toujours bien vérifier et croiser ses sources pour minimiser le risque d’erreurs. Une bonne connaissance d’une région peut aussi être un atout pour un généalogiste qui aura déjà certains repères pour mieux savoir où et comment investiguer.
Les généalogistes sont également censés posséder des connaissances juridiques, principalement en droit de succession. C’est encore plus le cas du généalogiste successoral qui est régulièrement amené à collaborer et échanger avec un notaire. Il est donc important qu’ils puissent parler le même langage afin de se comprendre et de travailler en parfaite cohésion. La maîtrise des outils informatiques est également nécessaire pour pouvoir effectuer des recherches sur Internet sans encombre ou encore utiliser certains logiciels de généalogie mais aussi des logiciels bureautiques (Pack-Office) qui faciliteront la retranscription et la synthèse des informations récoltées. Savoir lire et déchiffrer le vieux français, voire le latin pourra aussi être un avantage non négligeable pour un généalogiste ayant réussi à remonter loin dans le temps. Enfin, une bonne maîtrise de la langue anglaise peut être recommandée dans certains cas. En effet, la généalogie n’a pas de frontière et, même en travaillant en France, il n’est pas exclu qu’un généalogiste soit tenu de retrouver des personnes aux quatre coins du monde.
Quelles études pour devenir généalogiste ?
La profession de généalogiste n’est pas réglementée en France, c’est-à-dire qu’un passionné de généalogie peut très bien décider de démarrer son activité sans même être titulaire d’un diplôme justifiant de son expertise sur le sujet. Toutefois, il est évidemment recommandé de suivre une formation diplômante ou certifiante pour gagner en crédibilité et en connaissances dans le domaine de la recherche généalogique. Les études de généalogie commencent à se développer dans l’Hexagone, du DU de généalogie à la licence pro activités juridiques, spécialité généalogiste successoral. Il convient dans tous les cas de pousser ses études au moins jusqu’au bac+3 pour étoffer ses connaissances théoriques et pratiques.
Dans les faits, un bac+5 en droit ou en Histoire (Master Histoire) à l’université fait partie des cursus les plus prisés par les futurs généalogistes. L’université de Nîmes propose par exemple un parcours « Généalogie et histoire des familles » entièrement à distance. Les formations en ligne suscitent un véritable engouement, pour des raisons pratiques évidentes, mais aussi en raison d’outils pédagogiques innovants qui permettent de se former de manière beaucoup plus flexible et parfois plus ludique que par le biais d’une formation présentielle. Les formations en généalogie n’échappent pas à la règle et ont également su exploiter le « tout digital » au profit des apprenants.
Sur le fond, ces formations professionnalisantes seront pour vous l’opportunité de vous immerger pleinement dans la science de la généalogie. Vous apprendrez à créer un arbre généalogique et vous saurez où chercher et de quelle façon pour gagner en efficacité dans vos investigations. Théorie et pratique s’allieront tout au long de votre cursus pour que vous puissiez devenir parfaitement autonome dans vos futures recherches généalogiques une fois votre diplôme en poche.
Quelle formation continue pour se reconvertir en tant que généalogiste ?
Dans la mesure où le métier n’est pas encadré, une reconversion professionnelle en tant que généalogiste peut s’effectuer sans difficultés particulières. Néanmoins, tous comme les étudiants en formation initiale, vous aurez tout intérêt à suivre une formation poussée dans le domaine de la généalogie. Même s’il peut être tentant de vouloir être autodidacte, la généalogie reste une science à part entière qui requiert un minimum de cadrage et de bonnes pratiques à assimiler. Si vous travaillez à côté et que vous n’avez pas forcément le temps ou l’envie de vous déplacer quotidiennement dans une école, une université ou un centre de formation pour assister à des cours du soir, vous pouvez également envisager une formation de généalogie à distance : vous pourrez ainsi accéder au contenu pédagogique 24h/24 et 7j/7 et serez à même d’organiser vos sessions d’apprentissage au moment désiré.
Quelle évolution pour un généalogiste ?
Le métier de généalogiste est peu sujet aux évolutions de carrière. Il est toutefois possible que vous commenciez votre immersion professionnelle dans cette discipline en tant qu’assistant de généalogie avant de pouvoir gravir les échelons. Comme mentionné plus haut, la profession offre deux grandes spécialisations : généalogiste familial et généalogiste successoral. Pour pouvoir devenir généalogiste successoral, un généalogiste familial devra développer une expertise dans le domaine juridique, une formation complémentaire en droit pourra alors être envisagée pour se conformer au niveau de connaissances exigées.
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