Formation Comment devenir kiné

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Quelles sont les qualités requises pour devenir kiné ?

Pour exercer en tant que kinésithérapeute, il est nécessaire d’acquérir et de développer un certain nombre de qualités, relationnelles notamment, et de compétences. En effet, pour accompagner au mieux les patients et au-delà de l’approche scientifique, le professionnel doit faire preuve d’empathie et de bienveillance ainsi qu’être doté d’un sens de l’écoute prononcé. Cela permettra non seulement au patient de pouvoir s’exprimer plus librement sur ses difficultés, limites et douleurs, mais également de faciliter et renforcer le lien patient-thérapeute pour que le soigné s’inscrive plus aisément dans une démarche de soin suivie.  

Par ailleurs, chaque professionnel du paramédical doit sans cesse renouveler ses compétences, notamment par le biais de la formation continue, afin de garantir un accompagnement de qualité et une mise à jour des connaissances et de l’évolution des pratiques. Il est également indispensable pour le kinésithérapeute de savoir effectuer un diagnostic thérapeutique, de concevoir à partir de ce dernier un projet thérapeutique adapté au patient et de le mettre en œuvre, puis d’en évaluer les effets. Massages, soins avec l’aide d’appareillages, étirements, mouvements, manœuvres de kinésithérapie diverses, sont autant de compétences techniques que le kinésithérapeute mobilise avec ses patients. Aussi, outre les actions de prévention, de promotion et d’éducation à la santé, le masseur-kinésithérapeute œuvre dans le conseil et l’expertise, de même qu’il inscrit son activité dans une démarche qualité et réflexive. Ce dernier travaille également en étroite collaboration avec de nombreux professionnels (secteur santé, paramédical, social) et peut réorienter le patient vers d’autres professionnels tels que l’ostéopathe, lorsque la situation le nécessite. 

Quelles études pour devenir kinésithérapeute ?

Le parcours vous menant au métier de kinésithérapeute relève d’un niveau bac+5 et implique des études de santé. En effet, celles-ci, réalisées au sein d’une école de kiné appelée IFMK – Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie, s’étalent sur quatre années et sont précédées d’une année dite de sélection. Celle-ci ne correspond plus à une Prépa et peut être la première année d’études à la Faculté de médecine ou un cursus universitaire, STAPS, LAS ou PASS, qui correspond à une formation parcours santé, préparant aux métiers en lien avec la santé, les sciences, le sport, etc. Aussi, après avoir effectué cette première année de formation, il est possible de candidater par la voix réglementaire (ou autre selon votre situation) et de réussir les épreuves d’admissibilité et d’admission au concours d’entrée.  

Dès que vous intégrez l’une des nombreuses écoles de formation présentes sur le territoire français, vous pourrez vous préparer au Diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute. Les études se découpent en deux cycles, mêlant théorie et pratique. Les deux premières années seront l’occasion d’apprendre les fondamentaux du métier et les deux suivantes porteront sur des enseignements spécifiques dans les champs d’intervention du professionnel que sont le cardiaque et le respiratoire, le locomoteur et la traumatologie ainsi que les maladies neurologiques. Comme de nombreuses formations impliquant les métiers de la santé, le nombre de places disponibles en formation de kinésithérapie se base sur le numerus clausus. Ce chiffre est en principe dévoilé aux étudiants au cours de l’année universitaire. 

Quelle formation continue pour devenir kinésithérapeute ?

Pour devenir kinésithérapeute, il est nécessaire d’être titulaire du Diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute, en réalisant une formation au sein des instituts de formation dédiés à la masso-kinésithérapie. Ainsi, les dispositifs tels que la VAE ou la professionnalisation ne sont pas disponibles pour les adultes en reconversion professionnelle, il faudra dans tous les cas suivre le parcours initial en tant qu’étudiant. 

Concernant les diplômés en kinésithérapie, la formation continue constitue une obligation (DPC – Développement Professionnel Continu) au même titre que les métiers de la santé. Cela permet d’assurer auprès des patients une prise en charge de qualité, respectant les normes, pratiques en vigueur, et de maintenir et développer ses acquis aussi bien théoriques que pratiques. Chaque professionnel est donc tenu, tous les trois ans, de s’informer sur les données et résultats de recherche dans le champ de la kinésithérapie, de la prise en charge thérapeutique, des soins avec appareillages ou tout autre évolution relative au domaine. Les professionnels peuvent pratiquer des formations de courte durée ou se spécialiser. Approche de la douleur en kinésithérapie, prise en charge kinésithérapique de la déglutition chez la personne âgée ou encore prise en charge kinésithérapique après un cancer du sein sont quelques exemples de formations à effectuer dans le cadre de la formation continue. Le professionnel peut également se spécialiser dans un domaine spécifique tel que l’Oro-maxillo-faciale et ORL, la kinésithérapie respiratoire ou cardiovasculaire ou encore la post-chirurgie. Enfin, il est possible de travailler à l’étranger avec le DE de masseur-kinésithérapeute en passant dans certains cas une équivalence, selon les exigences du pays concerné. 

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